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jeudi, 07 février 2019

René Guénon et le Régime Écossais Rectifié

Vignette RG et le RER.jpg

Éclaircissements au sujet des méprises et incompréhensions de Guénon, et de ses disciples,

à l’égard de la doctrine des Élus Coëns,

de l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte,

 et de la théosophie de Louis-Claude de Saint-Matin

 

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En effet, les jugements de Guénon se signaleront toujours dans son œuvre par une nette minoration de la valeur intrinsèque de ces trois branches distinctes, et pourtant très proches, formant presque un identique courant, une quasi unique « famille » du point de vue spirituel possédant cependant leurs sensibilités propres qu’il importe de ne point ignorer ni de nier, dont l'influence fut considérable en Europe au XVIIIe siècle au sein de ce qu’il est convenu d’appeler « l'illuminisme ».

La profonde méconnaissance de Guénon à l’égard des richesses de l’ésotérisme occidental, alors qu’ilrené guénon et le régime Écossais rectifié,rené guénon,jean-marc vivenza,louis-claude de saint-martin,franc-maçonnerie,initiation,ésotérisme,martinisme,martinès de pasqually,illuminisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,jacob boehme,origène,fénelon,christianisme transcendant,christianisme,doctrine de la réintégration,réintégration,religion,mystique,origénisme,émanation,philosophie,joseph de maistre,saint augustin,jean-baptiste willermoz,régime écossais rectifié,convent des gaules,convent de wilhelmsbad,grande profession,rite écossais rectifié,grand directoire des gaules,grand prieuré des gaules,camille savoire,johann august von starck,swedenborg,élus coëns,martinésisme ignorait l’allemand et ne s’intéressa jamais aux principaux auteurs de langue germanique, explique peut-être sa conviction s’agissant de la nécessité de s’ouvrir aux « lumières de l’Orient » qu’il identifiait avec l’image qu’il se faisait de la « tradition ésotérique », négligeant, faute des les avoir étudié et approfondi sérieusement, les fondements propres du vénérable héritage théosophique d’Occident passablement écarté de sa réflexion. L’aboutissement de cette ignorance de Guénon à l’égard des sources, notamment germaniques, de l’ésotérisme occidental, est connu – celle-ci se doublant de la non reconnaissance de la valeur propre des « lumières » originales du christianisme -, soit l’impérative nécessité de s’ouvrir aux enseignements orientaux afin d’accéder aux méthodes capables de nous conférer les « outils de réalisation » dont nous serions dépourvus, ce qui l’amena logiquement à déclarer en 1935 : « L’islam est le seul moyen d’accéder aujourd’hui, pour des Européens, à l’initiation effective (et non plus virtuelle), puisque la Maçonnerie [1] ne possède plus d’enseignement ni de méthode  [2].»

I. Les cinq « erreurs » principales de René Guénon

Les cinq « erreurs » principales de René Guénon, dont la mise en lumière lors de la première édition de notre étude en 2007, déclencha les réactions passionnées et passionnelles s’accompagnant bien évidemment de l’inutile verbiage polémique dénué d’intérêt dont on imagine qu’il fait impression auprès des lecteurs non-avertis, et dont les autoproclamés « continuateurs » et « défenseurs » de la cause guénonienne, par l’effet d’un mimétisme relativement ridicule et d’un manque d’originalité signalant une certaine limite intellectuelle, se croient souvent obligés d’accompagner leurs laborieux persiflages -, se résument à cinq motifs principaux :

  • 1°) René Guénon refuse d’admettre que le Régime Écossais Rectifié est une métamorphose des Élus Coëns, et non pas une simple dérivation de la Stricte Observance.
  • 2°) René Guénon s’est trompé sur l’architecture organisationnelle du Régime Écossais Rectifié.
  • 3°) René Guénon déprécia les « opérations » des Élus Coëns, soutenant qu’il s’agissait de rituels demagie cérémonielle”, basés sur des pratiques théurgiques ; considérant par ailleurs que ce que Martinès appelait « réintégration » n’était que la restauration de « l’état primordial », lequel ne va pas au-delà des possibilités de l’être humain individuel.
  • 4°) René Guénon ne voit pas en quoi, lorsque Jean-Baptiste Willermoz écarta « Tubalcaïn » des rituels du Régime Rectifié, il mit en fait en cohérence la nature de l’Ordre avec le « Haut et Saint Ordre » des élus de l’Éternel.
  • 5°) René Guénon affirme de façon inexacte, que Louis-Claude de Saint-Martin, s’est enfermé dans le domaine du mysticisme, et par là-même s’est mis à distance de la voie initiatique, jugeant de manière absurde, que le « mysticisme relève exclusivement du domaine religieux, c’est-à-dire exotérique »        

II. Le Régime Écossais Rectifié et sa nature « non-apocryphe »

Première assertion singulièrement faussée soutenue par René Guénon : le Régime Écossais Rectifié ne serait pas une métamorphose des Élus Coëns, mais une dérivation de la Stricte Observance.

Essayons de mettre en lumière la réalité des faits.

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Ainsi, le programme de la « Réintégration », sous la forme d'un ensemble théorique et pratique, structuré et organisé, établissait le Régime Écossais Rectifié en un efficace instrument de préservation et un authentique « conservatoire » vivant de l'enseignement détenu par les Réaux-Croix, et, de ce fait, l'actif dépositaire de la doctrine martinésienne ainsi que de « l’influence spirituelle » coën authentique et véritable qu'il reste, et restera le seul sur le plan historique à détenir validement et légitimement de par le caractère ininterrompu de la chaîne le reliant à l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers.

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          La réponse est très simple, strictement plus rien ou presque ! 

La nature, l’essence et les objectifs de la Stricte Observance, étaient tout simplement changés, les perspectives transformées, et surtout, les sources totalement modifiées, puisque les nouveaux rituels, qui écartaient et remplaçaient purement et simplement ceux utilisés auparavant, nouveaux rituels rédigés par Willermoz en personne, faisaient apparaître dans tout ce qui concerne l’environnement et le contenu symbolique des loges (batteries, couleurs, nombres, éléments, décors, etc.), l’ensemble du corpus initiatique martinésien. [6]

Or, que trouva à répondre René Guénon à la remarque, plus que justifiée, que lui fit Gérard van Rijnberk, s’étonnant légitimement que l’on puisse à ce point se méprendre sur ce que représentait désormais le Régime Écossais Rectifié ? [7] Les propos suivants, qui démontrent une singulière obstination dans l’erreur : « Il trouve “étonnante” notre remarque que “le Régime Écossais Rectifié n’est point une métamorphose des Élus Coëns, mais bien une dérivation de la Stricte Observance” ; c’est pourtant ainsi, et quiconque a la moindre idée de l’histoire et de la constitution des Rites maçonniques ne peut avoir le moindre doute là-dessus ; même si Willermoz, en rédigeant les instructions de certains grades, y a introduit des idées plus ou moins inspirées des enseignements de Martines, cela ne change absolument rien à la filiation ni au caractère général du Rite dont il s’agit… » [8]

S’en tenant à une conception « administrative » de l’initiation, Guénon faisait ainsi la démonstration qu’il étaitrené guénon et le régime Écossais rectifié,rené guénon,jean-marc vivenza,louis-claude de saint-martin,franc-maçonnerie,initiation,ésotérisme,martinisme,martinès de pasqually,illuminisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,jacob boehme,origène,fénelon,christianisme transcendant,christianisme,doctrine de la réintégration,réintégration,religion,mystique,origénisme,émanation,philosophie,joseph de maistre,saint augustin,jean-baptiste willermoz,régime écossais rectifié,convent des gaules,convent de wilhelmsbad,grande profession,rite écossais rectifié,grand directoire des gaules,grand prieuré des gaules,camille savoire,johann august von starck,swedenborg,élus coëns,martinésisme dans l’incapacité de percevoir, ou d’admettre, la nature de ce système nouvellement édifié, qui n’était point, à l’évidence, une « dérivation de la Stricte Observance », mais bien une « métamorphose des Élus Coëns », une « métamorphose » opérée non pas seulement par l’introduction de l’appareil symbolique dont les rituels du Régime Rectifié étaient désormais le véhicule, mais de la doctrine des Élus Coëns, ce point étant essentiel pour distinguer ce qui relève, ou non, selon les critères martinésiens, une maçonnerie « apocryphe » ou « non apocryphe », faisant que le Régime Rectifié peut être en conséquence considéré de façon formelle et incontestable comme « l’Ordre substitué », renfermant les « connaissances mystérieuses » qui se trouvaient chez les élus coëns [9], lui conférant cette qualification qui seule est accordée aux structures dépositaires de la doctrine de la « réintégration », à savoir de système « non-apocryphe ». [10]

En conséquence, contrairement à ce que soutint fautivement Guénon, ces apports et ces modifications ayant abouti à une « métamorphose » complète de la Stricte Observance, ont changé absolument et objectivement tout à la filiation et au caractère général du Rite dont il s’agit.

III.  Le Régime Écossais Rectifié est le témoin du « Haut et Saint Ordre »

Mais il y a un autre point qui échappa à Guénon dans cette question, et qu’il ne pouvait connaître, puisque certains rituels du Régime Rectifié lui étaient inaccessibles à l’époque où il rédigeait ses articles, notamment ceux de « l’Ordre Intérieur » [11], c’est que lors de la « constitution » de l'Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte en 1778, qui remplaça l’Ordre de chevalerie de la Stricte Observance, Jean-Baptiste Willermoz conféra ce nom à une forme traditionnelle de transmission qu'il considérait comme extrêmement ancienne, bien plus antique encore que l'Ordre du Temple lui-même et dont le Régime Rectifié conserve aujourd'hui l'héritage.

 

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L'Ordre primitif doit être secret, parce qu'il a un but essentiel très élevé,

que peu d'hommes sont dignes de connaître...

 

a) L’Ordre primitif qui se dissimule sous le voile de la Franc-maçonnerie

Cet Ordre, très ancien, qui se dissimula un temps sous le voile de la Franc-maçonnerie, et qui reste et demeure caché au plus grand nombre, Willermoz le désigne sous le titre mystérieux de « Haut et Saint Ordre » ; Ordre primitif qui, « à défaut de pouvoir être nommé, ne peut être appelé que le Haut et Saint Ordre », à la base de la véritable initiation, et ne doit absolument pas être confondu avec les formes contingentes qu'empruntent, pour un temps limité, les institutions se consacrant à l'étude des « sciences sacrées » et à la perfection des hommes. [12]

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b) D’où provient « l’Ordre primitif et fondamental» dont le Régime Rectifié tire son origine ?

Dès lors une question s’impose : d’où provient cette « source pure et sacrée », c’est-à-dire cet « Ordre primitif et fondamental » désigné par Willermoz sous le nom de « Haut et Saint Ordre », dont le Régime Rectifié tire son origine ?

La réponse, qui fait justice des inexactitudes de Guénon et de ses continuateurs dans l’erreur, est celle-ci : la sourcerené guénon et le régime Écossais rectifié,rené guénon,jean-marc vivenza,louis-claude de saint-martin,franc-maçonnerie,initiation,ésotérisme,martinisme,martinès de pasqually,illuminisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,jacob boehme,origène,fénelon,christianisme transcendant,christianisme,doctrine de la réintégration,réintégration,religion,mystique,origénisme,émanation,philosophie,joseph de maistre,saint augustin,jean-baptiste willermoz,régime écossais rectifié,convent des gaules,convent de wilhelmsbad,grande profession,rite écossais rectifié,grand directoire des gaules,grand prieuré des gaules,camille savoire,johann august von starck,swedenborg,élus coëns,martinésisme d’où le Régime Rectifié tire son origine, provient, non de la Stricte Observance comme il apparaît évidemment, mais de l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers qui a fait le lien au XVIIIe siècle, avec le « Haut et Saint Ordre », Ordre essentiel et fondamental des élus de l’Éternel, dont les Élus Coëns furent le relais, Ordre qui remonte jusqu’à l’époque patriarcale et possède la connaissance des éléments du « culte primitif » que pratiquait Adam, auxquels, sans le savoir le plus souvent mais cependant de façon formelle, les membres du Régime sont agrégés et rattachés sur le plan initiatique.

Ceci explique pourquoi la perspective spirituelle dans laquelle pénétrait l’émule admis dans « l’Ordre des Élus Coëns » - relevant du « culte primitif » se célébrant en quatre temps et se déployant en quatre parties distinctes, quoique liées entre-elles : « expiation », « purification », « réconciliation » et « sanctification », « culte » que Seth fut en mesure de préserver puisqu’il était l’enfant qu’Adam et Ève conçurent après la mort d’Abel, devenant logiquement l’ancêtre de tous les « opérateurs » et les « théurges », culte qui, après le déluge, fut poursuivi par Noé à qui il appartiendra de perpétuer la descendance de Seth, constituant la descendance pure à laquelle étaient agrégés les Coëns [14] -, est exclusivement la prérogative spirituelle du « Haut et Saint Ordre » dont le Régime Écossais Rectifié est à présent le seul et unique témoin sur le plan initiatique, en ayant succédé, dans cette détention des éléments du « culte primitif » et connaissance de la doctrine de la « réintégration », à « l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers », dirigé, comme l’évoquent les 14 étendards figurant sur le sceau de l’Ordre, par les 7 Suprêmes Conseils et leurs 7 Souverains établis sur la surface de la terre.

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« Sceau des Élus Coëns » [15]

 

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