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Jean-Marc Vivenza, né en 1957, philosophe, écrivain, et compositeur dans le domaine de la création sonore bruitiste expérimentale, étudia préalablement les penseurs néoplatoniciens (en particulier Damascius), de par son intérêt initial envers la question métaphysique de la « non-substance », ce qui lui donna d’écrire un essai touchant à la notion « d'ontologie négative » [1], engageant, dans le cadre de sa réflexion, une recherche approfondie au sujet du dépassement « méta-ontologique » du réel, tout en développant une interrogation générale à l'égard de la problématique de la vacuité, du « rien » et du « néant »
Ceci se traduisit par un examen des théories relatives au « non-être » (des néoplatoniciens à Martin Heidegger, en passant par s. Denys l’Aréopagite ou s. Jean de la Croix, jusqu’aux penseurs indiens et asiatiques), ce qui le conduisit à engager un intense travail d’approfondissement de la question de la « vacuité » dans la pensée de Nâgârjuna (IIIe siècle) [2].
Après un temps de jeunesse de fort intérêt pour l’œuvre de Julius Evola et René Guénon, il s'est orienté résolument, depuis plusieurs décennies, à la faveur d’un approfondissement des thèses de Jacob Boehme et de Joseph de Maistre, vers l'ésotérisme occidental, abordant des auteurs comme Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin ou encore Jean-Baptiste Willermoz, l’amenant ainsi à produire de nombreux ouvrages portant sur les sources, historiques, spirituelles et doctrinales, de l’illuminisme initiatique.
1. Essai d’ontologie négative :
I. L’essence du nihilisme (1988) - II. Le « Rien » l’abîme de l’être (1992).
2. A été publiée en 2001, chez Albin Michel, une analyse des positions méta-ontologiques du célèbre moine bouddhiste, étude intitulée : « Nâgârjuna et la doctrine de la vacuité ».
Interêts
Esotérisme, tradition, histoire, philosophie, métaphysique, spiritualité, illuminisme